Lundi 20 mars 2017 à 14h00, en salle Oiseau Lyre, nous avons eu la chance d’assister à une conférence données par Thomas Pesquet, en direct depuis l’ISS (International Space Station). 

Cette conférence a eu lieu dans le cadre de la journée mondiale de l’eau (officiellement le 22 mars). En effet, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un accès facile à l’eau potable, et de nombreuses personnes, dont beaucoup d’enfants, sont obligés de parcourir plusieurs kilomètres à pied pour remplir des bidons.

Nous l’oublions facilement, quand il nous suffit d’ouvrir un robinet pour avoir autant d’eau qu’on le souhaite.

L’objectif de l’Unicef, dont Thomas est l’ambassadeur, est que tous les enfants puissent avoir accès à au moins 20 litres d’eau potable par jour, à moins d’1 kilomètre de leur domicile.

Avant de commencer la conférence, un professeur a expliqué aux élèves ce qu’est la Station Spatiale Internationale, et comment les astronautes y gèrent l’eau, bien très précieux à bord puisque limité en quantité.

 

À 14h15, la connexion avec l’ISS a été établie. Ce ne fut pas si simple à mettre en oeuvre: l’ISS se déplaçant à 28 000 km/h (elle fait 16 fois le tour de la Terre en 1 jour!!!), les communications ne peuvent pas être captées directement depuis la Terre. Elles doivent d’abord être envoyées à 36 000 km d’altitude vers un satellite géostationnaire. Malgré plusieurs allers-retours du signal et plusieurs milliers de connexion, nous avons pu assister à une conférence relativement fluide.

Thomas a répondu à quelques questions sélectionnées parmi 15 000 qui lui ont été envoyées. Nous avons ainsi appris que les astronautes ne disposent que de 150 mL d’eau par jour pour se laver, que la technique employée pour recycler l’eau est si performante que toute eau usagée peut de nouveau être rendue potable, et que la technologie développée pour ces missions spatiales pourraient permettre d’améliorer certaines conditions de vie sur Terre.

Si vous le souhaitez, vous pouvez revoir la conférence en replay ici.

Merci à tous pour votre participation, et merci à Thomas Pesquet de nous avoir accordé un peu de son temps.

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